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24 juillet 2019

Alors que des jeunes accusent la police de violences, le parquet de Bobigny a ouvert une enquête préliminaire pour tentative de vol avec effraction. (…)

L’enquête a établi la présence de traces de pesée sur la porte d’entrée du pavillon, indiquant une effraction. Même si rien n’accuse formellement à ce stade les adolescents d’en être à l’origine. En revanche, selon une source judiciaire, la fuite de trois des jeunes à l’arrivée de la police remet en cause leur intrusion fortuite.

En outre, une photo de la victime présumée – et principale accusatrice – par les policiers au parquet de Bobigny ne montre aucune trace de violences sur le visage, où un policier lui aurait asséné un coup de poing. Aucune trace n’est visible sur les vêtements malgré la balayette qui l’aurait renversé au sol. (…)

 

Le Point


22 juillet 2019

« Qui nous protège de la police, ici ? 15 ans, est-ce que c’est un âge pour se faire tabasser par un policier ? » La rue Maurice-Niles, à Aulnay-sous-Bois, est en colère. Trois familles, habitant ce quartier pavillonnaire, déposent plainte à l’IGPN, la « police des polices », après que leurs enfants, âgés de 10 ans à 15 ans, ont – selon leur récit – fait l’objet d’une interpellation violente jeudi soir.

[…] Selon le récit des enfants, la scène s’est déroulée à 200 m de chez eux, jeudi vers 19 h 30. Ils étaient six à revenir d’une partie de foot quand, sur le chemin, l’un d’eux a cru voir une « ombre » dans une maison connue pour être inoccupée. Intrigués, les deux plus grands entrent « par le portail ouvert » pour jeter un œil. […]

« Le conducteur m’a mis un coup de poing au nez », assure Noam, dont le nez était encore gonflé, 24 heures après les faits. L’ado est ramené sur les lieux de l’interpellation, où, dit-il, le même policier serait sorti de la voiture avant de l’empoigner en le tirant par les cheveux, lui arrachant une touffe de cheveux, avant de le frapper aux jambes pour le mettre à terre. « Il m’a mis des balayettes, il est tombé avec moi », se rappelle Noam. La scène se serait déroulée sous les yeux de ses copains. « On suppliait le policier d’arrêter de le taper, assure Josué. Il nous a répondu : c’est mon boulot ! » […]

Le Parisien

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