«Jean-Louis Georgelin a raison. Notre-Dame est un lieu de culte catholique et il est bien légitime, c’est la volonté de l’Etat, de rendre la cathédrale à l’affectataire, c’est-à-dire à celui qui l’occupe, c’est-à-dire le diocèse de Paris, et donc les catholiques», a-t-il déclaré.
«Mais pas seulement…», a également voulu nuancer le ministre, faisant valoir la valeur culturelle de ce bâtiment millénaire. Pour lui, la cathédrale doit aussi être rendue «aux Parisiennes et aux Parisiens, aux touristes et à tous ceux et toutes celles qui, dans le monde, ont envie de visiter ce patrimoine unique de l’humanité.»
La veille, Emmanuel Macron avait salué mercredi la vivacité du débat lancé sur la reconstruction de la flèche de Notre-Dame après son incendie, qui démontre que la France “n’est pas perdue”. «Un pays où on peut débattre pendant des mois pour savoir si la flèche de Notre-Dame doit être de telle ou telle forme est un pays qui n’est pas perdu», a déclaré le chef de l’État en célébrant le 60e anniversaire du ministère de la Culture. […]