La Commission, garante des traités, estime que la loi hongroise est contraire à la législation européenne, en particulier par rapport aux directives sur les procédures d’asile et sur les conditions d’accueil mais aussi à la Charte des droits fondamentaux.
En faisant du soutien aux demandeurs d’asile une infraction pénale, la Hongrie «restreint le droit des demandeurs d’asile de communiquer avec les organisations nationales, internationales et non gouvernementales concernées et d’être assistés par elles», peut-on lire.
La Commission a également ouvert jeudi une nouvelle procédure d’infraction contre la Hongrie, qui porte cette fois sur la situation des personnes retenues dans les zones de transit hongroises aux frontières avec la Hongrie, en adressant un premier avertissement. […]