“Je ressens ce que les gens ont dû ressentir durant l’Holocauste. Nous sommes 75 ans plus tard et nous devons réagir. J’ai très peur pour ma communauté“, témoigne Rasma Kaciule, membre de la communauté rom, qui a tenu à prendre la parole pour exprimer son désarroi. La publicité, qui a été depuis effacée, a été condamnée par plusieurs associations de défense des droits humains.
“On ne peut pas considérer cela comme une blague ou comme un coup commercial. C’est une affaire profondément sinistre et une enquête est nécessaire“, souligne l’avocat Rytis Muliolis. Les représentants de l’entreprise de jeux ont expliqué que la publicité était un malentendu et qu’aucun jeu n’avait été conçu de la sorte. Ils ont blâmé l’initiative d’un intervenant extérieur, qui aurait été licencié à la suite de la polémique.