Un agent avait été poignardé à Philippeville et n’avait eu la vie sauve que grâce au gilet pare-balles
Dans les rangs des syndicats de police, c’est l’incompréhension. La consternation même. Le lendemain même après avoir agressé un policier au couteau à Philippeville, l’auteur des faits a été relâché. La qualification de tentative de meurtre n’a pas été retenue par la juge d’instruction en charge du dossier, celle-ci lui préférant le caractère de rébellion armée et coups et blessures volontaires.
[…]l’homme a exhibé un couteau de boucher dont la lame mesurait une vingtaine de centimètres et a embroché l’un des policiers. Lequel n’a eu la vie sauve que grâce à son gilet pare-balles. Il souffre tout de même d’une sérieuse blessure dans le dos et est en incapacité de travail.
Son agresseur, lui, connu de la justice pour de sérieux antécédents, a donc été relâché, dès le lendemain.
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