Berlin (AFP) – En discothèque, un homme et une femme échangent des regards, boivent, rient, dansent, puis s’embrassent. L’homme ramène la jeune femme chez lui, ferme la porte à clé, elle veut partir, il la viole.
[…]“Ca arrive fréquemment à Berlin, les jeunes boivent beaucoup, se droguent…” et dans ce cas, ce type d’agression peut se produire, prévient la formatrice, Carola Pietrusky-Niane.
[…]Parmi les courtes vidéos présentées lors de la formation, l’une d’elles explique la différence entre rapports sexuels consentis et viol. “C’est comme si vous demandiez à une personne si elle veut une tasse de thé”, débute une voix en anglais.
“Si elle répond : +Oui, j’adore ça+, c’est qu’elle en veut une. Si elle hésite, vous pouvez faire le thé et demander à nouveau”, poursuit la vidéo. “Et si quelqu’un dit +Non merci+, ne faites pas de thé et ne vous fâchez pas.” “C’est la même chose avec la sexualité”, conclut la vidéo.
[…]En Norvège, les migrants ont été obligés entre 2013 et 2015 de suivre ces formations, après plusieurs affaires sordides de viol impliquant des réfugiés.
En Allemagne, l’année 2018 s’est soldée sur une hausse de 15% des crimes et délits sexuels commis par des étrangers, avec 6.046 infractions contre 5.258 l’année précédente, selon des statistiques officielles. Cette hausse est en partie liée à un durcissement de la législation depuis 2016.
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