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La polémique ne cessait d’enfler au Guatemala, lundi 29 juillet, quatre jours après la signature, avec Washington, d’un accord contesté sur le droit d’asile. Le président de ce petit pays pauvre et violent d’Amérique centrale, Jimmy Morales, a accepté d’accueillir sur le sol guatémaltèque les demandeurs d’asile aux Etats-Unis.

Ce statut de « pays tiers sûr » […] provoque une crise politique entre les deux tours de l’élection présidentielle. Ce statut international, créé lors de la Convention sur les réfugiés de 1951 à Genève, prévoit que les demandeurs d’asile traversant un pays intermédiaire devront réaliser leurs démarches dans ce dernier et non plus dans le pays de destination. Evitant d’employer le terme de « pays tiers sûr », l’administration Morales a précisé que l’accord s’appliquerait aux Honduriens et aux Salvadoriens qui composent, avec les Guatémaltèques, la plupart des migrants en route vers les Etats-Unis.

Le Monde


26/07/2019

Face aux menaces de Donald Trump de sanctions commerciales, le Guatemala a finalement accepté vendredi 26 juillet de signer un accord avec les États-Unis qui le convertit en un « pays tiers sûr ». Washington veut réduire les demandes d’asile des Centraméricains.

Cela signifie qu’à l’avenir, le gouvernement guatémaltèque devra obliger les migrants honduriens et salvadoriens qui traversent son territoire de déposer une demande d’asile au Guatemala et non pas aux États-Unis.

La signature à la Maison Blanche de cet accord a pris par surprise les Guatémaltèques qui s’y opposent. Ceux-ci estiment non seulement que leur pays n’est pas un pays sûr, mais qu’en plus, il n’a pas la capacité d’accueillir 100 000 demandeurs d’asile par an. Des migrants qui de toute façon ne veulent pas rester au Guatemala, et qui n’ont qu’une envie : se rendre aux États-Unis.

RFI

(Merci à Lingon)

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