Les Etats-Unis disposeraient d’informations de services de renseignement attestant de la mort du fils d’Oussama Ben Laden, Hamza, présenté comme un «dirigeant clé» d’al-Qaida, a révélé mercredi la chaîne NBC. Une information confirmée plus tard dans la soirée par le New York Times.
«Je ne veux pas faire de commentaire là-dessus», a répété à deux reprises le président Donald Trump, interrogé par des journalistes sur cette information de NBC, qui s’appuie sur trois sources anonymes. Hamza Ben Laden est considéré comme le fils préféré – voire le successeur désigné – d’Oussama Ben Laden, le fondateur du réseau à l’origine des attentats du 11 septembre 2001.
Présent sur la liste noire américaine des personnes accusées de «terrorisme», le jeune homme d’une trentaine d’années est décédé, selon les trois responsables américains interrogés par la chaîne NBC, qui précise que ses sources n’ont pas fourni de détails supplémentaires sur le lieu ou la date de sa mort, ni précisé si les Etats-Unis y avaient joué un rôle. Selon le New York Times, le fils ben Laden aurait été tué au cours des deux dernières années, sous l’administration Trump, qui aurait eu un rôle dans l’opération menant à sa mort. Seulement, cette dernière a été longue à confirmer.
Washington avait offert en février une récompense pouvant atteindre un million de dollars pour toute information permettant de le retrouver.
«Prince héritier du djihad»
Hamza Ben Laden est souvent considéré comme le «prince héritier du djihad». Des documents, dont des lettres révélées par l’AFP en mai 2015, montrent qu’Oussama Ben Laden le destinait à lui succéder à la tête du djihad mondial anti-occidental.
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