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Dans le quartier de Ménimur à Vannes, le trafic de drogue a changé de lieu d’ancrage depuis le début 2019. Les dealers ont quitté le parc de Kérizac, en plein cœur du quartier, pour le parc de Kermesquel, prisé des familles. Excédés par le trafic qui perturbe leur quotidien, des riverains affichent depuis des mois leur colère sur des pancartes à la vue de tous.

Du jour au lendemain, l’écho des rires, le tempo de la musique et l’odeur des grillades ont disparu. Laissant place aux ronronnements des scooters, à des cris et même, selon des habitants, à des coups de feu. L’intervention conjointe des polices dans le parc de Kérizac, situé en plein cœur du quartier de Ménimur à Vannes, au début du mois de mars 2019, a brutalement déplacé le trafic de drogue vers le parc de Kermesquel, situé un peu plus à l’ouest, en bordure de la RN 165. « À peine trois jours après l’intervention à Kérizac, on a vu des jeunes qu’on ne connaissait pas investir le parc de Kermesquel, raconte une habitante. Je m’en souviens, c’était un mercredi. Et à partir de là, ça ne s’est plus jamais arrêté… »

« Les enfants sont terrorisés »

Comprenant un vaste espace boisé autour de son vélodrome, le parc de Kermesquel accueillait encore il y a quelques mois les promeneurs et les familles, venus profiter de ses aires de jeux et de pique-nique. Il n’en est plus rien aujourd’hui, aux dires des riverains, pour qui « le parc est privatisé par les dealers ». « C’était le poumon vert de notre quartier, raconte un autre habitant, toujours sous couvert d’anonymat. Aujourd’hui, on doit baisser les yeux quand on se balade. Les enfants et les petits-enfants sont terrorisés. L’espace est occupé par les dealers ». […]

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