Ce reportage vidéo, publié samedi 3 août, montre un groupe de jeunes filles travaillant, sous la chaleur, sur le chantier d’un village près de Taroudant dans le sud du Maroc.
En réaction à cette vidéo, un instituteur marocain de 26 ans a publié sur Facebook un appel à la décapitation de ces jeunes femmes. Un communiqué de la Sûreté marocaine (DGSN), rapporté par l’AFP, a affirmé mardi que l’auteur de ce message avait été arrêté ce lundi pour « avoir publié sur Facebook un message haineux ». La DGSN ajoute que cet homme sera poursuivi pour « incitation à des actes terroristes ». […]
De jeunes Belges, travaillant bénévolement sur un chantier dans le sud du pays, ont reçu des menaces de mort en raison de leur tenue.
Certains, au Maroc, ne semblent pas très adeptes des tenues d’été légères que de nombreux Européens affectionnent tant. La preuve en est avec la polémique née autour d’un groupe de jeunes filles belges principalement, travaillant bénévolement en short sur un chantier dans le sud du pays. Leur tenue a provoqué de virulentes réactions comme cet appel à la décapitation, lancé par un instituteur de 26 ans. Cet homme, qui vivait dans le nord du pays, va être poursuivi pour « incitation à des actes terroristes ».
« Depuis quand les Européens font-ils des travaux en tenue de baignade ? » s’est pour sa part indigné Ali El Asri, un député du parti islamiste (PJD, (à la tête de la coalition gouvernementale) sur sa page Facebook, suscitant des réactions indignées qu’il a qualifiées de « terrorisme laïc ».
(…) « Les gens sont très gentils et très amicaux, j’adore le Maroc ! » déclarait Luna, une des jeunes interrogées dans cette vidéo.
Maroc : la Belgique rapatrie des bénévoles menacées de mort pour avoir porté des shorts
[…]Trois jeunes femmes belges menacées de mort pour avoir porté des shorts sur un chantier au Maroc vont quitter le pays. Aucun nouveau groupe de bénévoles ne sera envoyé dans ce pays, ont annoncé les organisateurs belges de ces camps ce vendredi.
Le groupe comptait 37 jeunes, majoritairement des jeunes filles, venues travailler bénévolement pendant leurs vacances au terrassement d’une voie d’accès dans le village d’Adar, près de Taroudant (sud du Maroc). Un jeune instituteur marocain a protesté contre le fait qu’elles travaillaient en short et a appelé sur les réseaux sociaux à les décapiter. Un député marocain a pour sa part dénoncé leur tenue « légère ».
« Nous avons reçu le conseil de ne pas envoyer de nouveaux groupes au Maroc. Nous allons suivre cet avis et nous avons décidé d’annuler tous les camps suivants au Maroc », a annoncé l’association flamande Bouworde sur son site internet.
Merci à M-O-I