« Wir schaffen das » (« nous y arriverons »), avait lancé la chancelière, le 31 août 2015, pour dire son optimisme dans la capacité de l’Allemagne à relever le défi de l’intégration. Deux ans avant la fin programmée de son quatrième et dernier mandat, il est encore temps pour elle d’aller au bout de cette ambition. Et de redire une seconde fois « Wir schaffen das », mais cette fois pour triompher d’une extrême droite dont le retour, en Allemagne, a autant voire plus qu’ailleurs des raisons d’inquiéter.