Aurélien Taché, député LREM et membre éminent du pôle idée de ce parti, a diffusé ce tweet.
Terrifiante montée du terrorisme raciste et islamophobe…quand comprendrons nous que, la banalisation par les médias des théories sur le grand remplacement ou un prétendu racisme antiblanc participent de cette radicalisation ? Refusons toutes les haines ! https://t.co/HbITk92Omz
— Aurélien Taché (@Aurelientache) August 13, 2019
(…) C’est pourquoi j’en viens enfin à son allusion au « prétendu racisme anti-Blanc », qui pour moi trahi clairement tout le reste de son œuvre. Je croise des victimes concrètes de ce fléau chaque jour. Il suffit d’aller visiter certains forums ou même certains réseaux sociaux pour vérifier l’ampleur du phénomène. Les Blancs y ont toutes sortes de surnoms. Ça va du petit Babtou au grand Babtou, quand ce n’est pas Gouffa, Kouffar ou simple mécréant. Cependant, généralement, la victime idéale y est tout simplement décrite comme le « céfran », facile à impressionner, facile à dévaliser, facile à humilier.
Dans beaucoup de quartiers, le petit céfran est non seulement une proie facile, mais aussi une aubaine pour se faire valoir auprès des potes. Il est déjà tellement accablant, en tant que policier, de ne pas pouvoir freiner ce phénomène convenablement et il faudrait en plus, d’après monsieur Taché et d’autres grands esprits, que nous les laissions seuls à la cave. Au nom de quoi devrions-nous nier ces plaies saignantes ?
Je suis désespéré à cette idée que l’on n’appelle plus un chat, un chat. Ces dissimulations de la vérité ou ces mensonges par omission, peu importe comment on les nomme, sont néfastes quoi que l’on dise. Je prétends même que cette politique décadente est en fait en grande partie responsable de ces amalgames dont notre société souffre. Le rejet de la vérité est un boomerang qui nous reviendra en pleine tronche à un moment ou à un autre. La véracité du terrain est indiscutable. Et non, monsieur Taché et consorts, vous n’arriverez pas à nous convaincre du contraire de ce que nos yeux voient.