Le ministre de l’Intérieur est venu à Biarritz ce mardi pour passer en revue le dispositif de sécurité mis en place à l’occasion du sommet international du G7.
Dans le détail pour assurer ces missions, 13.200 policiers et gendarmes seront mobilisés. Il y aura notamment 45 compagnies de CRS engagées sur le sommet, ce qui correspond au nombre habituel de compagnies de CRS engagées sur l’ensemble de la France, et une cinquantaine d’escadrons de gendarmerie mobile. Cela représente plus de 6000 forces mobiles. Ces effectifs seront appuyés par l’armée en charge de missions de contre-terrorisme mais aussi de surveillance maritime et aérienne. Plus de 400 sapeur-pompiers et 13 équipes du SMUR seront également mobilisés lors du sommet.
Depuis un an, les autorité ont mené une “préparation rigoureuse et coordonnée” de la sécurité autour du sommet du G7, a assuré Christophe Castaner estimant que la ville de Biarritz “ne doit connaître aucun trouble susceptible de nuire au travail des autorités internationales“. Assurer la sécurité des délégations, notamment face à la menace terroriste qui reste “constante” en France, mais aussi éviter tout trouble à l’ordre public sont les deux objectifs que s’est fixé le gouvernement, pour lequel la bonne tenue de l’événement est déterminant.
Nationalistes, “gilets jaunes”, black blocks… Les avocats et magistrats se préparent à un éventuel surcroît de travail du 24 au 26 août aux alentours de Biarritz, où va se tenir le sommet du G7.
Les représentants du G7 ont rendez-vous à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques) du 24 au 26 août, et des violences au cours des manifestations des contestataires sont redoutées, tout comme un afflux d’arrestations des auteurs de violences.
Le barreau de Bayonne se prépare. Au sous-sol de la Maison de l’avocat, trois lits de camps et une douche ont été installés pour accueillir des effectifs très renforcés.
«Normalement on a une défense pénale qui est d’environ sept à huit avocats par semaine. Et là, on va avoir une permanence pénale de 70 avocats par jour !» déclare Teddy Vermote, bâtonnier du Barreau de Bayonne.
Le tribunal de grande instance de Bayonne est prêt également à faire face. “Nous aurons 34 fonctionnaires qui viendront nous aider : 7 magistrats du siège, 17 fonctionnaires extérieurs, greffiers et agents, et 10 procureurs de toute la Cour d’appel de Pau“, détaille le procureur de la République de Bayonne, Samuel Vuelta Simon. Des Algeco ont été installés à l’arrière du Palais de justice pour pouvoir recevoir tous les prévenus avant les audiences. […]