A peine déployés, les radars tourelles, censés être plus robustes, subissent, eux aussi, une série d’attaques.
Perchés à quatre mètres de hauteur, au sommet d’un pylône, ils étaient censés être l’arme fatale pour lutter contre les chauffards. Mais l’installation des radars tourelles ne se passe du tout comme prévu. En Savoie, six exemplaires devaient être installés mais l’un d’eux a été incendié dans la nuit du 12 au 13 août. Et deux autres ont été détériorés avant même d’avoir été complètement mis en place. Partout en France, les actes de vandalisme se multiplient.
Masse, essence, peinture… tout est bon pour neutraliser ces serial flasheurs, capables de détecter plusieurs véhicules en infraction en même temps dans les deux sens de circulation. Dans l’Aude, huit radars tourelles sur quatorze ont été dégradés ou incendiés. Dans l’Eure, les antiradars s’en sont pris à l’appareil installé sur la départementale 840 censé remplacer un vieux radar automatique… lui-même incendié il y a un an.
Cette recrudescence d’actes de vandalisme inquiète les autorités car ces nouveaux modèles étaient précisément censés échapper aux dégradations du fait de leur positionnement haut perché.