Il y a plus de cinq ans, Sabina et sa meilleure amie, Samra [NDLR : Leurs parents ont fui la guerre en Bosnie et sont musulmans], âgées respectivement de 15 et 16 ans, ont décidé de partir en Syrie dans le but de rejoindre l’Etat islamique. La première nommée, apparemment battue à mort en février parce qu’elle avait tenté de s’enfuir, a eu deux enfants en zone de guerre. Ceux-ci se trouvent actuellement au camp de réfugiés d’Al-Hol, dans le nord-est de la Syrie. Leur père est, quant à lui, porté disparu.
Mardi, Vienne a confirmé qu’un test ADN réalisé par l’UNICEF avait montré que les deux garçons étaient bel et bien de Sabina. Ils sont donc officiellement des citoyens autrichiens. A la suite de plusieurs requêtes de la grand-mère de la jeune fille et en raison de la situation critique dans les camps de réfugiés de ce pays, il a été décidé que les deux enfants devaient être rapatriés. […]
C’est l’unité spéciale de la police Cobra qui effectuera cette tâche pour le compte du ministère autrichien de l’Intérieur, comme le rapporte «Heute». Au vu de la dangerosité de la mission, il est également envisagé de faire recours aux soldats d’élite du Jagdkommando. […]
Les enfants de Maria, une Salzbourgeoise qui était elle aussi partie combattre en Syrie au côté de l’EI, devraient également être ramenés en Autriche […]