L’Insee révèle ce mardi une étude sur la fécondité des femmes en 2016 en France. Plusieurs tendances ressortent ; parmi elles le fait que les femmes cadres font moins d’enfants, et attendent davantage pour donner naissance, contrairement notamment à celles qui n’ont jamais travaillé.
Les femmes sans emploi procréent davantage
Au-delà des disparités liées aux catégories socioprofessionnelles, les femmes n’ayant jamais travaillé sont largement plus fécondes que le reste, avec un ICF de 2,57. Un chiffre qui est d’ailleurs encore plus élevé si l’on ne prend pas en compte la part d’étudiantes parmi elles. En effet, “29% ne sont ni élèves ni étudiantes”, note l’Insee. Elles ont en moyenne 3,24 enfants.
Les femmes immigrées ont plus d’enfants
Alors que les femmes en âge de procréer présentaient en 2016 un ICF de 1,91, il convient de distinguer les femmes immigrées des femmes non immigrées. L’Insee relève en effet que cet indice est de 1,79 chez les femmes non immigrées, et qu’il monte à 2,72 chez les femmes immigrées. Une disparité très forte.
Les écarts entre immigrées et non immigrées se creusent en fonction des catégories socioprofessionnelles. Alors que les femmes immigrées cadres présentent un ICF à peine supérieur à la moyenne (1,77, contre 1,63 pour les cadres non immigrées), l’écart est nettement plus important chez les femmes n’ayant jamais travaillé hors étudiantes (4,17 contre 2,37 pour les non immigrées).
Les femmes ont des enfants plus tard