Ils ont intégré l’ancien centre de loisirs Orméa, rénové et adapté, pour accueillir des “migrants mineurs non accompagnés”. Le maire est choqué et craint pour son village.
[…]Réquisitionné par la préfecture le 15 avril dernier pour y ouvrir une structure dédiée à “l’accueil de 56 mineurs non accompagnés en situation vulnérable“, l’ancien centre de loisirs – qui a connu des travaux de rénovation dès le printemps – est désormais sous la responsabilité du Département des Alpes-Maritimes, “dans le cadre des missions de protection de l’enfance qui lui sont dévolues par la loi” explique le préfet dans son communiqué.
[…]Très remonté par cette décision, il est aussi très inquiet pour son village:
[…]“L’on est confronté à des problèmes ethniques, face à des jeunes qui ont subi des troubles et des tortures dans un climat de guerre. On peut arriver à des violences… Les zones urbaines me paraissent plus adaptées, car elles sont proches des centres hospitaliers et favorisent une meilleure intégration sociale… Je n’ai même pas de police municipale sur ma commune!” s’insurge le maire.