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https://www.youtube.com/watch?v=dreCOZMvY4Y&feature=youtu.be

Dans un centre de réhabilitation au Ghana, le quotidien des travailleurs sociaux aux côtés d’enfants, anciens esclaves des pêcheurs du lac Volta. Les enfants redécouvrent l’école, suivent des thérapies et tentent de renouer avec leurs familles, dans l’espoir que celles-ci viennent un jour les récupérer.

La création du lac Volta, au Ghana, le plus grand lac artificiel au monde, a causé le déplacement d’environ 80 000 personnes et a entraîné l’arrivée de pêcheurs de tilapia, un poisson de la famille de la carpe, établissant ainsi une connexion entre les communautés balnéaires du sud et les villages isolés proches du lac. Une aubaine pour les trafiquants, qui y ont vu l’occasion de se fournir en enfants pour les vendre comme esclaves aux pêcheurs. Le trafic, banalisé et passé sous silence, touche plus de 20 000 bambins. Une ONG ghanéenne, Challenging Heights, secourt et prend en charge ces enfants dans un centre de réhabilitation. Grâce à leur travail, plus d’un millier d’entre eux ont échappé aux griffes des pêcheurs. Kwama, travailleur social et ancien enfant esclave, accompagne ainsi Edem, 12 ans, et Peter, 17 ans, sur la voie de la réinsertion.

(Merci à Thierry)

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