L’accès de Benzú qui est d’habitude calme est devenu le théâtre d’un véritable champ de bataille, le vendredi 30 août 2019, à sept heures du matin. En effet, les deux gardes civils qui se trouvaient à l’accès frontalier ont été surpris par près de deux cents migrants qui avaient commencé à s’attaquer à la clôture. Ces derniers ont enfoncé la porte et accédé à l’intérieur de celle-ci, rapporte Ok Diario.
“Ils étaient armés de pierres et de bâtons, comme le montrent certaines photographies prises par les agents eux-mêmes après l’événement”, indique le même média. Quelques minutes après l’arrivée de onze agents en renfort, six d’entre eux ont été blessés. Selon des sources de l’Institut de l’Armée, certains ont présenté des brûlures causées par l’impact de bouteilles remplies d’acide sulfurique provenant de batteries, de matières fécales, de terre et de “sang”. Il s’agit, notamment, du sang d’animaux utilisé par les migrants pour impressionner les agents, leur faisant croire qu’ils étaient blessés.
Ce qui a choqué la partie espagnole, c’est l’absence de la surveillance policière du Maroc. Le passage de Benzú en effet se situe dans une zone de plage divisée, une partie sur le territoire espagnol et, une autre, marocaine. Cependant, pendant cet assaut des migrants, les Marocains étaient, apparemment, totalement absents.
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