Ne cherchez pas : l’extrême droite est coupable. C’est elle, disent des soutiens de l’écrivain, qui a envenimé l’”affaire Moix”, en dévoilant le passé antisémite et révisionniste du repenti. C’est elle qui est accusée, par le pouvoir, d’instrumentaliser le meurtre de Timothy, 19 ans, égorgé et éventré par un demandeur d’asile afghan, samedi à Villeurbanne.
Le deux poids deux mesures est la norme. Ainsi, pour les sermonnaires de Saint-Germain-des-Prés, Renaud Camus reste un pestiféré en dépit du faux procès en antisémitisme qui lui fut fait au début des années 2000. L’écrivain banni a le tort, en effet, d’alerter sur l’immigration de remplacement et la déculturation de la société. Yann Moix, lui, est déjà pardonné par les mêmes pères-la-morale et les Torquemada. Forcément : avec l’ardeur propre aux nouveaux convertis, le sociétaire du parti du Bien dénonce avec véhémence les “xénophobes”, défend les “migrants”, s’enthousiasme à la perspective d’une France “qui pourra être musulmane”.
Pareillement, les belles âmes soutiennent que seuls des esprits mal intentionnés peuvent s’alarmer du crime commis aveuglement contre un jeune savoyard. “Un déséquilibré”, a voulu croire la garde des Sceaux, Nicole Belloubet, ce lundi sur Europe 1. Il semble pourtant que le forcené a choisi ses cibles (il a aussi blessé huit personnes), en épargnant ceux qui se disaient musulmans. “Il indique être musulman et avoir entendu des voix insulter Dieu et lui avoir donné l’ordre de tuer”, explique le procureur. Pourtant, l’acte terroriste n’est pas à ce jour retenu.
Le principe, défendu par les promoteurs de la diversité, est limpide : ceux qui n’applaudissent pas à l’immigration de masse, qui laisse entrer un islam agressif et colonisateur, sont des racistes, des fantômes des années 30, des fascistes qui s’ignorent. Ils sont forcément d‘extrême droite. […]