Les migrants viennent principalement de Géorgie et d’Albanie. Or, ces deux pays sont jugés “sûrs” et la grande majorité (97%) des migrants sont déboutés du droit d’asile. Selon la préfète, la plupart de ces migrants sont là “pour des raisons de santé, avec l’idée de se faire soigner en France“.
Michèle Kirry a rappelé que l’État s’occupe des migrants éligibles au droit d’asile. Il les accueille, les héberge, le temps de l’instruction en préfecture de leur dossier de demande d’asile, soit deux mois environ. Il existe 1579 places dans des structures d’accueil dont 141 nouvelles depuis le 1er janvier. 181 places supplémentaires seront créées d’ici la fin de l’année. En plus de ces centres et pour répondre à la pression migratoire, 40.894 nuitées d’hôtel ont été alloué aux demandeurs d’asile depuis début janvier. Mais cela est encore insuffisant.
Pour la préfète, les migrants déboutés de leur demande d’aile, ont vocation à rejoindre leur pays d’origine. “Il ne faut pas garder dans l’idée qu’il y a un avenir en France” a-t-elle précisé. Elle a annoncé l’ouverture à la mi-octobre d’une structure d’aide au départ volontaire pour les déboutés du droit d’asile : 50 places dans un premier temps et 80 ensuite. Ces personnes seront accompagnées par les associations et par l’État “y compris avec des aides financières pour repartir chez eux“. […]