Peuplés d’hommes seuls, de toxicomanes, parfois sales ou dégradés, de nombreux squares sont désertés par les familles dans le XVIIIe. La Ville annonce un plan pour faire revenir les habitants dans les parcs.
(…) Du sud du quartier de la Goutte-d’Or, en passant par la place de la Chapelle, la halle Pajol et jusqu’à la rue d’Aubervilliers, aux confins des XVIIIe et Xe arrondissements, les jardins et squares se sont vidés des promeneurs et des familles, chassés par l’insécurité, la toxicomanie, les dégradations, parfois.
Des hommes seuls occupent les espaces
Une situation qui s’est aggravée, au fil des mois, privant tout un secteur, très minéral et peuplé, de ses quelques poumons verts. Et ce, en dépit des efforts consentis.
Où, furtivement, pour se rendre à la station de métro : « Même si j’avais le temps de m’attarder, je ne le ferai pas, grince une jeune femme en traversant au pas de course. Vous croyez que les gens vont s’installer là pour la pause déjeuner ? ».
La Ville reconnaît le problème et affirme s’être donnée pour mission de rendre ces parcs aux habitants. Le moyen ? Un dispositif de sécurisation spécifique et la mise en place d’animations à destination de tous, dans les jardins.