[…]“Il y en a une quinzaine, une vingtaine par semaine” peste Sébastien Corselis, secrétaire local Force Ouvrière au centre pénitentiaire de Sequedin, près de Lille. Les syndicats s’alarment sur le nombre de colis projetés par-dessus les murs d’enceinte de la prison, après un week-end particulièrement chargé.
“Ça fait des années qu’on alerte tout le monde sur ce fléau” qui prend chaque année plus d’ampleur et concerne toutes les prisons françaises. “En 2018, on a compté 1300 colis projetés, contre 621 en 2017.”
Qu’y a-t-il dans ces colis ? “De l’alcool, de la drogue, des téléphones, de la nourriture comme des burgers“, énumère Sébastien Corselis. “Tout et n’importe quoi, même des bonbons !“