Fdesouche

Marine Le Pen a dénoncé ce dimanche les “dérives antidémocratiques” et “impardonnables” du gouvernement lors des manifestations des gilets jaunes depuis un an, les “mutilations des manifestants” constituant selon elle la “marque indélébile du quinquennat Macron“.

En pleine rentrée politique dans son fief d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), la présidente du Rassemblement national a vivement critiqué la gestion gouvernementale de cette “crise sociale“, dénonçant “l’arrogance des dirigeants et le mépris de classe” qui ont, ces derniers mois, “profondément divisé” les Français selon elle.

Fallait-il ajouter à la fracture sociale, territoriale, identitaire, une fracture psychologique qui voit désormais deux France se regarder avec méfiance et même avec défiance? “, “des mots blessants, on est passé au fil des mois aux actes blessants. Par la brutalité de son programme le pouvoir a heurté et inquiété. Par ses méthodes, il a humilié, brutalisé“, a-t-elle déclaré.

Derrière les sourires de jeunes premiers (…) c’est l’image de notre pays qui a a été abîmée. Les gardes à vue préventives, les campagnes de diffamation d’Etat contre les opposants ou les manifestants, panoplie des régimes autoritaires, n’ont pas grandi l’image de nos gouvernants“, “on a vu des chars dans Paris, des policiers armés de pistolets mitrailleurs, pour faire face à des Français“, a regretté la patronne du RN, assurant: “ces dérives antidémocratiques constituent une faute éthique, une faute impardonnable que nous ne voulons plus revoir“.

Le président a d’ailleurs conscience d’avoir mal agi, il a rangé Castaner dans un placard, il commence à se risquer à un timide mea culpa de circonstance“, a-t-elle ajouté. […]

bfmtv

Fdesouche sur les réseaux sociaux