Le populisme, voilà l’ennemi! Le combat est sans frontières et sans répit. Les élites occidentales lui ont déclaré une guerre inexpiable. Chacun a sa cible privilégiée, son mode opératoire: les médias insultent Trump et Poutine ; les parlementaires ligotent Salvini et Johnson ; les universitaires délégitiment Orban. Ce n’est pas un complot, mais une coalition. Un historien venu de sa Slovaquie natale, spécialiste de l’Europe centrale et orientale, maître de conférences à l’université de Genève, préfacé par un sociologue français, émule de Bourdieu, publié par un éditeur parisien très bien-pensant, c’est la version rive gauche de «si tous les gars du monde voulaient se donner la main».
La thèse du livre est rebattue: le populisme fait le lit de la xénophobie, du racisme et des régimes dictatoriaux ; il est un nouvel avatar du combat réactionnaire contre le progressisme universaliste des Lumières ; il n’est pas étonnant qu’il renaisse dans ces contrées d’Europe centrale […]