La configuration du football français est différente de la société en générale: inversion entre majorités et minorités, et avec, racialisation du groupe désigné comme blanc. En 3 décennies les joueurs 'blancs' sont devenus souvent une minorité, non dans les autres pays d’Europe. pic.twitter.com/CgMahNzLt9
— Karen Adhar (@KarenAdhar) September 11, 2019
En fait, la situation – fréquente – de mise en minorité diffère selon les régions (Ile de France ou Nord), le type de football (entreprises ou championnat amateur), l’âge (inversement croissante), dans certaines zones il y a quasi disparition. Ça dépend des équipes.
— Karen Adhar (@KarenAdhar) September 11, 2019
Il y a une telle disproportion entre la représentation des médias et la réalité que, quand EnvoyéSpécial est venu faire un reportage sur le racisme dans le foot au centre de formation du PSG l’an dernier, plusieurs jeunes -noirs -ont cru que ça porterait sur le racisme antiblanc.
— Karen Adhar (@KarenAdhar) September 11, 2019
Certains d’entre eux ont toutefois réussi à passer pro, mais avec beaucoup d’obstacles et de manière détournée. Par exemple, Julien Féret, qui fut l'un des plus fins techniciens de Ligue 1, ne fut pas retenu par son centre de formation Rennes. Autres illustrations : pic.twitter.com/QvR227pgmm
— Karen Adhar (@KarenAdhar) September 11, 2019
Le plus fameux exemple est Antoine Griezmann, qui ne fut retenu par aucun centre de formation français et ne dut son salut qu’à la décision de s’exiler à 13 ans en Espagne (un environnement qui lui a du coup permis de s’épanouir et d’être préservé de ce qui se passait en France).
— Karen Adhar (@KarenAdhar) September 11, 2019
Outre cela. L’environnement : en centre de formation, les structures n’agissent pas sur les rapports de force et le harcèlement. Dureté des rapports – claniques – entre les apprentis joueurs. Dans beaucoup de clubs amateurs jeunes c’est exactement pareil.
— Karen Adhar (@KarenAdhar) September 11, 2019
Le témoignage de cet ancien Bleu, tout jeune retraité des terrains, décrit cette réalité très dure et raciste imprimée par ses pairs en centre de formation qu'il a vécu dans les années 90s. ⤵️ pic.twitter.com/Z5A2tCVJeJ
— Karen Adhar (@KarenAdhar) September 11, 2019
Ryad Boudebouz a-t-il été inquiété après la révélation de ces insultes racistes sur les terrains ? Non. Ni les autres joueurs proférant les mêmes insultes en Ligue 1.
— Karen Adhar (@KarenAdhar) September 11, 2019
Puisqu’on est le #11septembre: l’élite de la formation française de football, l’INF, tête d'affiche de la série "A la Clairefontaine",s’est réjouie des attentats du 11 septembre, à en choquer un des apprentis joueurs, franco-américain, qui ne l’a raconté que des années plus tard. pic.twitter.com/0EgqASIA7L
— Karen Adhar (@KarenAdhar) September 11, 2019
A quoi peut ressembler la situation fragile d'un petit blanc en foot et la vie en centre de formation -> pic.twitter.com/6R7UpVk42d
— Karen Adhar (@KarenAdhar) September 12, 2019