« Nous nous mobilisons pour montrer les conditions du squat et dans quelles conditions vit le quartier depuis dix mois […] On commence à pouvoir dormir à partir de 2 h 30 du matin. Il y a des cambriolages, une insécurité grandissante. On veut que le jugement d’expulsion du 28 mars soit appliqué », indique Jacques Bretonnière, président de l’association de riverains.
Tous sont dans l’incompréhension depuis que la Préfecture a annoncé en juin qu’elle ne procéderait pas à l’expulsion du gymnase.
« On est usés » souffle Charline, riveraine proche du gymnase. « Les migrants ne sont pas aidés. L’État ne fait rien. Et nous, on n’en peut plus. Qu’est-ce qu’on attend ? Qu’il y ait un mort ? se désole-t-elle. Mes filles, jeunes adultes, ne viennent presque plus face à cette situation. Tout s’est dégradé le jour où la Préfecture a dit qu’il n’y aurait pas d’expulsion. Il y a alors eu beaucoup plus de monde. L’été a été très difficile. »
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