Des bagarres ont éclaté ce samedi 14 septembre à Hong Kong entre militants pro-démocratie et des partisans pro-gouvernementaux, reflet de la tension grandissante entre les deux camps.
Un groupe d’hommes, dont certains agitaient des drapeaux chinois et portaient des t-shirts bleus sur lesquels était écrit “J’aime la police de Hong Kong”, ont attaqué des militants qui semblaient appartenir au mouvement pro-démocratie, dans une galerie marchande du quartier de Fortress Hill. […]
La police hongkongaise a tiré, dimanche 15 septembre, des grenades lacrymogènes et utilisé un canon à eau contre des contestataires qui lançaient des pierres et des cocktails Molotov lors d’une manifestation interdite. Des dizaines de milliers de manifestants ont bravé l’interdiction pour descendre à nouveau dans les rues, plus de trois mois après le début de la contestation dans l’ex-colonie britannique.
Ils se sont notamment rassemblés aux abords du consulat du Royaume-Uni à Hong Kong pour demander à Londres d’en faire davantage pour protéger les habitants de son ancienne colonie, dénonçant à nouveau le recul des libertés dans le territoire. Des centaines de personnes ont ainsi chanté l’hymne britannique en brandissant “l’Union Jack” ainsi que la bannière de l’ancienne colonie britannique.
They didn’t waste the bombs on their victim.#HongKongProtest #brutal pic.twitter.com/AvKeNUnJLf
— Joshua Nathan (@JoshuaNathan25) 15 septembre 2019
Protesters retreated and then regrouped after the top of the water cannon vehicle caught fire at one point. Blue dye out. #hongkongprotests pic.twitter.com/p9xsIRXxtz
— Joanne Wong (@JOceanW) 15 septembre 2019