Fdesouche

Les indicateurs n’ont rien de rassurant. En l’espace de cinq ans, le prix du baril de Brent s’est déprécié de 46 %. Selon une récente étude du think tank Carnegie Middle East Center, l’Algérie, qui se dirige vers une « crise économique imminente », a besoin d’un baril à 116 dollars pour équilibrer son budget. Or, le cours du brut peine à se maintenir au-dessus des 60 dollars. Les dépenses publiques ont explosé à plus de 70 milliards de dollars, en augmentation de 12 %. Les mesures pour juguler les importations n’ont pas fonctionné : la facture tourne toujours autour de 45 milliards de dollars de marchandises et 11 milliards de dollars de services. L’inflation continue sa progression : de 4,3 % en 2018, elle passerait à 5,6 % en 2019.

(…) Enfin, les réserves de change, elles, continuent à fondre : de 200 milliards en 2014, elles devraient finir 2019 autour de 60 milliards et disparaître complètement à l’horizon 2021, mettant l’Algérie en cessation de paiements. « Puisque personne ne veut prendre les mesures douloureuses qui s’imposent, en 2022, on devra aller discuter avec le FMI », résume Hassan Haddouche.

(…) Le Point

Fdesouche sur les réseaux sociaux