Depuis plus d’un an, la réforme patine. Si la France et l’Allemagne ont accepté, au coup par coup, d’accueillir des migrants secourus en mer, ces deux pays sont frileux à l’idée de systématiser la répartition. Or c’est précisément ce que demandent les pays en première ligne, à commencer par l’Italie et Malte. D’autres, comme la Hongrie et la Pologne, refusent en bloc tout mécanisme de solidarité.
Une mesure fait l’unanimité : le renforcement des frontières extérieures de l’Union. La Commission sortante a proposé 8500 gardes-côtes de plus pour l’agence Frontex d’ici 2020. La nouvelle présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, parle de 2024 au plus tard.