Fdesouche
[…] Qui peut croire que la mise en place d’un reste à charge ou encore l’exclusion des soins psychiatriques serait sans conséquences ? Outre l’exclusion pure et simple des plus précaires, l’un ou l’autre de ces choix opérerait de graves stigmatisations à l’endroit des « étrangers » et des personnes souffrant de troubles psychiques. Alors que 64 % des demandeurs d’asile souffrent de syndromes psycho traumatiques (1) liés à la précarité, aux ruptures brutales, aux violences, ou encore à la barrière de la langue, supprimer la prise en charge psychiatrique de l’AME serait les condamner !

Ne nous trompons pas de combat : s’il est vrai que le nombre de bénéficiaires de l’AME est en augmentation, cette tendance tient avant tout à l’allongement des délais et la complexification des modalités d’obtention de titres de séjour en France. Il n’appartient qu’à nous de lancer enfin une grande réforme du règlement de Dublin qui ne semble plus répondre aux besoins de la situation actuelle. […]

 

lopinion.fr

(Merci à salve salvaniac)

Fdesouche sur les réseaux sociaux