La “Dame de Vix” n’a pas dit son dernier mot : 66 ans après la découverte en Bourgogne de la tombe de cette princesse celtique et son célèbre trésor, les archéologues réinvestissent le terrain et rouvrent les anciennes fouilles, réalisées à la va-vite à l’époque, pour éclairer l’histoire d’une société antique encore méconnue.
Durant l’hiver 1953, au beau milieu d’un champ près des sources de la Seine, un professeur et un ouvrier agricole font surgir de la boue une vaste sépulture où gît une femme, inhumée vers 500 avant notre ère. Etendue sur un char, richement parée, notamment d’un torque en or, de fibules en bronze décorées d’or, de corail et d’ambre.. elle reposait au côté d’un gigantesque cratère grec haut de 1,64 mètre – le plus grand vase de bronze de toute l’Antiquité. Des gorgones en forment les anses, et des chars et chevaux, les décors. […]