La population locale turque a attaqué vendredi des magasins de réfugiés syriens après qu’un homme que l’on croyait à tort être syrien ait été accusé d’avoir harcelé sexuellement un garçon de 11 ans dans la province turque d’Adana, ont rapporté les médias locaux.
Les résidents locaux auraient incendié la maison du harceleur présumé et vandalisé les magasins syriens du quartier en s’introduisant par effraction, en brisant des vitres et, dans certains cas, en mettant le feu aux stocks et aux produits. Afin de stopper l’émeute, la police turque a bloqué les quartiers.
Cependant, le bureau du gouverneur d’Adana a publié une déclaration affirmant que le véritable suspect dans l’affaire de harcèlement serait un citoyen turc d’une vingtaine d’années, d’après Ahval News.