Le premier signe extérieur d’infléchissement était apparu au plus fort de la crise des Gilets jaunes, lors de l’intervention télévisée du 10 décembre, quand il avait brandi l'”identité profonde” et “la question de l’immigration”. “Il nous faut l’affronter“, avait-il lancé.
Au printemps, il s’était agacé des positions prises par l’aile gauche de sa majorité : celle-ci avait rejeté un amendement de la droite qui aurait permis aux collectivités de refuser aux clandestins des réductions tarifaires dans les transports. Au fil des semaines, le sujet est devenu une de ses principales préoccupations : “Macron fait une fixette sur l’immigration“, confiait en juin un proche […].