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Au troisième jour du procès de quatre jeunes femmes, soupçonnées d’avoir planifié un attentat près de Notre-Dame en septembre 2016, les parents de l’une des accusées ont raconté leur impuissance face à la dérive de leur fille.

Inès était en échec scolaire, avait dû renoncer à son projet de devenir pâtissière à cause de problèmes de santé (une hernie discale, NDLR), était en surpoids. Aïcha Madani décrit, en larmes, “une relation très difficile“, “un conflit permanent” avec sa fille. Elle présente ses excuses à sa fille: “Je n’ai pas été la mère que j’aurais dû être. (…) J’aurais dû essayer de comprendre son mal-être plutôt qu’être son ennemie”.

[…] Très ému, son père répond : “Je pense que tous les parents dont les enfants expriment ce souhait se torturent l’esprit pour savoir où ils ont merdé“. “On l’a vue sombrer“, explique l’une de ses sœurs aînées. Quand un reportage sur la Syrie passait à la télévision, Inès “arrêtait de manger, elle partait dans la chambre, je l’entendais pleurer“, raconte sa mère. Puis elle a vécu “comme une recluse“, “les volets clos dans sa chambre”. “Elle était à la maison à 80% du temps, mais s’était retirée du cercle familial“. Elle portait le voile intégral. […]

LCI

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