La mère de l’enfant n’est pas de confession musulmane, mais a choisi ce prénom car “elle l’aime beaucoup”.
“C’est un choix personnel. Ce prénom n’a rien à voir avec la guerre. Il ne faut pas voir la guerre partout. En France, plein de filles s’appellent Marie, c’est également un prénom connoté religieusement, mais on ne leur dit rien”, avait-elle confié à nos confrères.
Eric Mathais, procureur de la République de Dijon avait exprimé sa crainte pour l’enfant “d’une stigmatisation, voire des moqueries ou des remarques désobligeantes”, même si ce prénom “peut avoir un sens positif, il n’en demeure pas moins que dans l’opinion publique et au vu du contexte terroriste actuel, ce prénom est nécessairement associé aux mouvements islamistes intégristes”, avait-il expliqué.
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