“Nous avons découvert au total 22 cas d’adoption illégale et 24 cas de trafic de produits du corps humains“, explique Antonis Tzitzis, chef de police de Thessalonique, “et nous continuons d’exploiter les données numériques dont nous disposons, ce qui veut dire que l’affaire n’est pas terminée”.
Ce trafic, qui portait aussi sur la vente d’ovocytes, aurait rapporté plus de 500.000 euros en l’espace de trois ans. Le réseau, soupçonné de se livrer à du blanchiment d’argent, impliquait des femmes en situation vulnérable, le plus souvent bulgares, mais aussi géorgiennes et roms de Grèce, qui étaient conduites dans des cliniques privées de Thessalonique pour y accoucher, chaque enfant étant monnayé au moins 25.000 euros.