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A la veille de la 46e manifestation des Gilets Jaunes, les policiers dénoncent «une fatigue physique et psychologique». Les syndicats appellent à une marche le 2 octobre.

« Sur les manifestations, on nous a poussés à verbaliser à tout-va, parfois à la limite de la légalité. Depuis quelques mois, on sent la politique derrière tout ça. On n’en peut plus. » (Stéphane)

Ce vendredi après-midi, à 15 h 54, Eric [le prénom a été modifié], motard de la police, ne savait pas encore s’il aurait son week-end libre avec sa famille. «On n’est pas à l’abri d’une remontée d’infos des RG (Renseignements Généraux, NDLR). Qui sait si mes chefs ne vont pas me rappeler dans une heure pour me mobiliser sur la 46e manifestation des Gilets jaunes de demain ? C’est devenu un grand classique !»

Mercredi prochain, Eric, qui affiche à son compteur 11 manifestations de Gilets jaunes, sera à la « marche nationale de la colère », à l’appel des syndicats policiers.
Stéphane, qui revendique « un métier de passion » et dit « souffrir du sentiment antiflic » s’est retrouvé coincé par des manifestants. «On se sent vulnérable.» Pourtant, le policier, confesse avoir en même temps un «sentiment de compassion pour les Gilets jaunes et leurs revendications». […]

Le Parisien

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