Ce lieu se veut complémentaire des organismes se chargeant des deux premiers axes tracés par le pape, l’accueil et la protection. « Les migrants seront envoyés par les associations avec qui ils sont déjà en contact », explique Brigitte Staub, estimant la capacité d’accueil à 200 places. Il ne s’agit donc pas de proposer un accompagnement juridique mais de « permettre aux migrants de se former, d’apprendre un métier et de bâtir leur stratégie professionnelle, précise cette ancienne professeure en école de commerce. Ce pôle d’entraînement doit aussi permettre aux paroissiens de rencontrer des migrants », poursuit-elle.
Issue de la concertation entre professionnels, bénévoles et migrants, et promue par le cardinal André Vingt-Trois, puis par son successeur, l’archevêque de Paris Mgr Michel Aupetit, la Maison Bakhita vise à favoriser les échanges, au-delà de ses murs. « L’idée c’est que les bénévoles paroissiens puissent essaimer à Paris car, avec 106 paroisses parisiennes, il y a un potentiel d’accueil et de rencontre très grand. Ce lieu doit donc devenir une courroie », insiste Brigitte Staub. […]
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