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Les immigrés originaires d’Asie et d’Afrique tournent le dos aux partis de la gauche qui ont [pourtant] oeuvré à leur installation.

Benjamin Nétanyahou n’a pas réussi à reconquérir son poste de Premier ministre. Quelques jours après les élections du 17 septembre 2019, qui n’ont vu aucun vote démarquer les candidats, l’incertitude demeure à Jérusalem. Les consultations débutent afin d’établir qui, de Benny Gantz (parti « Bleu-Blanc ») ou de Benjamin Nétanyahou (Likoud), devra former un gouvernement de coalition. Reste que les votes vers la droite dure ont été particulièrement importants cette année encore, dépassant largement la moyenne nationale dans les villes situées en périphérie du pays, à l’instar des législatives de mars 2015 et d’avril 2019.

Les habitants de ces villes périphériques constituent la frange la plus démunie de l’État d’Israël. Les districts nord et sud sont surtout constitués de populations immigrées et enregistrent un taux de pauvreté deux fois supérieur à ceux du centre, 17 % d’entre eux vivant en dessous du seuil de pauvreté. Ils composent pourtant le groupe d’électeurs les plus fidèles à la droite, et à Nétanyahou en particulier. Comment expliquer ce phénomène qui perdure depuis les années 1980 et qui présente de nombreux paradoxes ?

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