À Fréjus, la polémique enfle et dérange. Dans cette ville du Var, 35 migrants mineurs non-accompagnés sont hébergés dans un centre de vacances, appelé “Le Kangourou”. Depuis début juillet, ces jeunes âgés de 13 à 18 ans vivent quotidiennement dans des bungalows mêlés aux vacanciers, grâce à une prise en charge du Conseil départemental.
[…]Malgré le fait que cette situation est des plus ordinaires, depuis quelques jours, ces 35 mineurs non-accompagnés, venus essentiellement d’Afrique subsaharienne, sont menacés d’expulsion. La mairie de Fréjus les accuse, en effet, d’actes de violence et de vandalisme. “Il y a quelques jours, la police nationale et la police municipale intervenaient, à Fréjus, à la suite de l’agression à l’arme blanche d’un employé dans un centre de vacances habituellement tranquille”, peut-on notamment lire dans un communiqué datant du 25 septembre.
[…]Le susdit communiqué précise:
Il y a quelques jours, la police nationale et la police municipale intervenaient, à Fréjus, à la suite de l’agression à l’arme blanche d’un employé dans un centre de vacances habituellement tranquille.
Les auteurs présumés : deux soi-disant « mineurs non accompagnés », parmi la quarantaine de jeunes migrants récemment installés dans ce centre par le Conseil départemental du Var, sans d’ailleurs que le Maire que je suis en ait été officiellement informé. Un autre « mineur » était également interpellé pour insultes et menaces sur les forces de l’ordre. Parallèlement, les voisins de cet établissement subissent depuis peu une recrudescence des vols et dégradations aux biens. Difficile de n’y voir qu’une simple coïncidence.