Après ses coaccusées Inès Madani et Ornella Giligmann, la cour d’assises spéciale a entendu, ce mercredi, les amis et la famille de la Varoise Sarah Hervouët. Elle est poursuivie pour avoir projeté de commettre plusieurs attentats au nom de l’Etat Islamique, en 2016. Elle faisait partie d’un commando de femmes, pilotées depuis l’Irak par un djihadiste français, qui avait tenté de s’en prendre à la cathédrale de Notre-Dame.
[…]A la barre, dos carré et voix gouailleuse, Patrick Hervouët, qui a reconnu Sarah sans en être le père biologique, énumère les différents déménagements.
La naissance à Lisieux, puis la vie au Gabon, le retour en France alors que Sarah Hervouët est âgée d’à peine 6 ans.
La vie près de Lisieux, à nouveau, pendant deux ans, puis la villa avec piscine à Sainte-Maxime. « Elle avait du mal à l’école, elle ne parvenait pas à se faire accepter. On vivait dans une belle maison, pas comme ses copines du ghetto, et elle s’en voulait », explique-t-il
A 17 ans, Sarah Hervouët part au Maroc pour connaître son père biologique. L’expérience tourne court. L’homme la renvoie en France et coupe les ponts avec elle.
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