Le préfet a aussi expliqué que l’assaillant, “un agent administratif parmi nous depuis 2003”, était habilité au secret-défense. “Il était en règle avec les obligations inhérentes à ce type d’habilitation”, a-t-il précisé, ajoutant que “le reste relève de l’enquête judiciaire.”
Didier Lallement a poursuivi en expliquant que “cette tragédie est d’autant plus terrible qu’elle est parvenue à l’intérieur de la Préfecture et qu’elle a été portée par l’un d’entre nous”.
Le préfet de police de Paris est aussi revenu sur les conditions de sécurité à l’intérieur du centre névralgique de la police parisienne. “(Elles) sont absolues” et “ne sont pas en cause”, a-t-il affirmé. Et de préciser : “Ceux qui sont extérieurs à l’administration passent par un portique de sécurité”, ajoutant que ses services étaient d’abord focalisés sur une attaque venant “de l’extérieur”.
Une cellule médico-psychologique a été mise en place pour les employés de la préfecture et 179 personnes s’y sont déjà rendues, a précisé le préfet.