Le premier ministre Edouard Philippe estime dans Le JDD paru dimanche 6 octobre que la notion de quotas en matière d’immigration «n’est pas un mot tabou».
Les quotas “n’auraient pas de sens pour les demandeurs d’asile ou pour le regroupement familial“. Mais “on peut débattre de nos besoins de main-d’oeuvre étrangère” et se “fixer des objectifs ambitieux pour l’accueil des étudiants“, dit-il dans cette interview.
Emmanuel Macron a répété le 26 septembre que “pour continuer à accueillir tout le monde dignement, on ne doit pas être un pays trop attractif“. Dans sa “lettre aux Français”, en pleine crise des “gilets jaunes” en janvier 2019, il avait provoqué la polémique en interrogeant les Français sur l’opportunité d'”objectifs annuels” d’immigration, idée proche des quotas.