La Première ministre néo-zélandaise, Jacinda Ardern, a aboli vendredi une mesure qui restreignait l’accueil des réfugiés venant du Moyen-Orient et de l’Afrique.
La mesure vieille de dix ans a été mise en place par le précédent gouvernement néo-zélandais et a longtemps été considérée comme discriminatoire par les défenseurs des migrants.
En vertu de cette politique, les réfugiés en provenance de pays du Moyen-Orient et d’Afrique n’étaient autorisés à entrer en Nouvelle-Zélande que s’ils pouvaient prouver qu’un membre de leur famille vivait déjà dans le pays.
Cette décision peut être considérée comme une victoire pour Ardern, qui est considéré comme une politicienne pro-migrants depuis la fusillade de la mosquée de Christchurch en mars dernier.
En outre, le quota de réfugiés en Nouvelle-Zélande passerait de 1 000 à 1 500 l’année prochaine. Quinze pour cent de ce total proviendront du Moyen-Orient ou de l’Afrique.