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Entre prosélytisme et soutien affiché au djihad, les cas recoupent diverses réalités. Selon les informations du Parisien, 19 fonctionnaires du ministère de l’Intérieur sont suivis au titre de la radicalisation islamiste.

Combien d’ennemis de l’intérieur l’administration policière couve-t-elle en son sein? L’attaque meurtrière perpétrée par un agent administratif de la Direction du renseignement de la préfecture de police de Paris (DRPP) le 3 octobre, dans les locaux même de son service ultrasensible, a jeté une lumière crue sur la problématique du suivi des fonctionnaires radicalisés. […]

Au plus fort de l’activité de cette instance active depuis en 2015, une trentaine d’agents ont été surveillés sur toute la France. Aucun membre d’un service de renseignement n’est suivi aujourd’hui mais, par le passé, quelques-uns ont perdu leur habilitation secret-défense à la suite de soupçons de proximité avec des individus radicalisés. […]

«Attention à ne pas tomber dans l’excès de la chasse aux musulmans, prévient une source policière. Le nombre de fonctionnaires radicalisés est très marginal compte tenu des 149 000 policiers et agents qui composent l’Intérieur.» Mais au regard du cas de Mickaël Harpon, le phénomène n’est-il pas sous-évalué ? C’est en tout cas un casse-tête pour l’institution, entre vraies menaces, faux témoignages et peur d’être taxée d’islamophobe. […]

Le Parisien

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