Derrière les Afghans, les ressortissant géorgiens et albanais sont les plus nombreux à déposer des demandes d’asile. Ces deux pays sont pourtant considérés comme “sûrs” par la France.
Géorgiens et Albanais sont à présent les deuxième et troisième contingents de ressortissants étrangers à demander l’asile en France derrière les Afghans. Ils viennent pourtant de pays considérés comme “sûrs” par les autorités, et d’ailleurs, plus de neuf fois sur dix, leurs demandes sont déboutées. Dans la majorité et au gouvernement, des voix estiment que certains d’entre eux viennent uniquement pour se faire soigner. Europe 1 est allé à la rencontre de ces migrants.
“C’est pour ça que je suis là !”
Karina vit dans une minuscule chambre d’hôtel où elle et son fils handicapé sont logés depuis un an. Elle assume : c’est pour bénéficier de l’offre française de soins qu’ils sont venus, et uniquement pour ça. Le système de santé français lui a notamment permis d’acquérir un fauteuil roulant électrique, entre autres, pour son enfant qui souffre d’une paralysie cérébrale. “Chez nous, en Géorgie, mon fils a été opéré deux fois, mais maintenant il est paralysé. Ce sont les médecins géorgiens qui m’ont dit qu’en venant en France, il y avait possibilité pour lui d’être soigné, et réopéré. C’est pour ça que je suis là !”, explique-t-elle à Europe 1.