Ferghane Azihari est analyste en politiques publiques, collaborateur de l’Institut de recherches économiques et fiscales (IREF) et délégué général de l’Académie libre des sciences humaines.
[…] En confondant race et culture, l’antiracisme post-moderne traite ironiquement les musulmans revendiqués comme des sous-hommes. Il les dépeint comme des êtres par essence incapables de prendre une distance critique vis-à-vis de croyances bien souvent acquises par la passivité des allégeances familiales.Ce progressisme, si prompt à révolutionner une multitude de traditions, devient soudainement conservateur et épouse le laxisme le plus racialiste qui puisse exister. Il se révèle incapable de persuader les musulmans revendiqués de s’acculturer à des croyances de meilleure qualité. Même si cela implique de préférer l’apostasie à un « islam modéré » dont l’existence mérite d’être débattue.