Depuis des années, les syndicats, les instances représentatives comme le « parlement de la recherche », le Comité national de la recherche scientifique (CoNRS) ou des associations comme Science en marche (en 2014) ou RogueESR (en 2016) alertent sur la situation dans les laboratoires. […]
[…]Le blues des chercheurs français. En 2015, un sondage réalisé par l’association Science en marche auprès de 2.000 directeurs d’unités de divers organismes confirmait un malaise général : 70 % d’entre eux estimaient ne pas avoir assez de moyens pour travailler. Le baromètre Educpros, qui interroge des personnels de l’enseignement supérieur, pointait la baisse du taux de satisfaits dans leur travail, passé de 82 % en 2014 à 75 % en 2017.