Et pour le connaître, il faut s’en référer à son pire ennemi : Jules César, et lire ses Commentaires sur la Guerre des Gaules, recueil de sept livres qui racontent les campagnes victorieuses contre les Gaulois qui se déroulèrent de 58 à 52 avant J.-C. César est la seule source contemporaine qui évoque Vercingétorix. Après lui, mais parfois plusieurs siècles après, quelques autres historiens romains raconteront aussi ses combats. Ce fut le cas de Plutarque et de Dion Cassius dont les écrits complètent le portrait esquissé par César. “En lisant Dion Cassius on apprend que César et Vercingétorix avaient été amis avant de se faire la guerre” explique Laurent Olivier, archéologue et historien[…].
[…] De Vercingétorix, on ne sait en fait pas grand chose. À tel point que pendant plusieurs siècles, les historiens doutent même de son existence. Vercingétorix, ce patronyme signifie “Chef ou Roi suprême des guerriers”. Était-ce un titre honorifique porté par différents personnages ? Ou le nom d’une seule et unique personne ? Il faut attendre le XIXe siècle et la découverte de monnaies frappées à l’effigie de Vercingétorix pour être certain de l’existence de ce personnage historique […].